Rôle et place de l'animateur socioculturel dans le renforcement du lien social.

       Le présent texte mis à notre réflexion a été réalisé le 8 octobre 2001 à Bordeaux en France. Dans cet texte, il est question du rôle indubitablement important que joue l’animateur socioculturel dans le tissage des liens sociaux. Tout ceci accompagné par l’opportunité d’une théorie de l’animation socioculturelle dans la société actuelle. Selon l’auteur, l’animateur socioculturel créé un creuset où peut se tisser et se renforcer des liens sociaux. Autrement dit, qu’hormis les caractères « technico-professionnels », « idéologique », « médiation sociale » que peut revêtir son action, l’animateur, fondamentalement, de part son élan fait naître ce sentiment d’appartenance des individus à une culture et à une société donnée. Cette thèse de l’auteur transparaît nettement à travers le texte tripartite développé en trois paragraphes distincts. Consécutivement, du premier paragraphe se décline les multiples rôles que l’animateur joue dans la société. La seconde partie se propose d’élargie le champ de l’assertion « lien social ». Et enfin la troisième et dernière partie trouve opportun de fonder le métier d’animation socioculturelle en une théorie. Et pour ce faire elle propose des compétences jugées essentielles pour faire de l’animateur un professionnel accompli : un « pédagogue ». Après une brève explication, notre devoir consistera à faire ressortir l’importance du rôle de l’animateur socioculturel dans le tissage des liens sociaux sans occulter de montrer l’opportunité d’une théorie de l’animation dans notre société. Enfin, nous en tirons les grands enseignements et éventuellement les insuffisances du texte. 
         
             Dans la première partie du texte, l’auteur souligne en premier ressort le double caractère que revêt « l’animation ». Cet exercice se résume en mot « praxis ». En effet, mis à part le sens de l’imagination dont il doit faire montre, l’animateur socioculturel se doit d’être un homme d’action. Ce point se justifie avec l’hypothèse selon laquelle « l’animation » pourrait être assimilée à un projet de société. Ce dernier exige de lui des aptitudes que nous évoqueront en termes de compétences comme l’entretien d’un dynamique de projet dans un espace défini, la sélection et l’analyse d’un projet au regard de l’objectif poursuivi. Ainsi donc, il peut élaborer et organiser un projet d’animation. Ensuite en second ressort, le texte s’est beaucoup plus intéressé aux rôles non moins importants que joue l’animateur dans la société. Au total on en dénombre quatre (04) points essentiels définis en termes de « pôles ». Le premier « pôle » est typiquement « technique » et « professionnel ». A ce niveau, on peut admettre sans fourvoiement qu’en dépit du caractère social et éducatif de son métier, l’animateur socioculturel agi dans le sens de productivité et de rentabilité. En d’autres termes, il lui faut extrapoler la portée sociale de son intervention et s’inscrire dans une logique gestionnaire où il est contraint à une obligation de résultat. Le second « pôle » dit « idéologique » nous cède sa racine : idéologie pour expliquer la lutte pour une idée donnée, une cause bien définie. Ceci dit, de son acte peut découler un esprit de militantisme au profit d’une opinion, idée, cause défendue et établie comme principe. Ensuite le troisième point « pôle de médiaction »ressort le rôle de la médiation agissante dont il l’acteur. Ainsi l’animateur est aussi vu comme un bon médiateur. Sa mission vise donc à mettre en relation non seulement des acteurs sociaux au sein de groupes, d’associations socio-éducatives mais aussi et surtout de simples individus de diverses cultures, idéologies dans un même groupe afin de favoriser la communication et la participation. En somme, l’aboutissement du processus engagé serait de bien servir d’entremise au cours des diverses animations. Son savoir-faire est donc fortement solliciter pour faciliter donc le règlement d’éventuels conflits au sein de la société en générale et entre les individus en particulier. L’un des objectifs seraient par exemple de faire acte de médiation en privilégiant l’information, la communication et le dialogue entre ces individus. Cette approche fait de lui un agent actif de médiation. Cette insistance d’agent actif de médiation est si importante que l’auteur passe par un néologiste « médiaction » pour montrer le degré et la détermination qui doit accompagner son action entant que médiateur. Le quatrième et dernier « pôle du lien social » se veut englobant des trois autres précédemment énumérés. Dans la deuxième partie du présent texte faisant l’objet de notre analyse, il sera beaucoup plus question d’expliquer tout le contour de dernier « pôle du lien social » en l’élargissant à d’autres champs. L’auteur en se livrant à cet exercice cherche à lever toute équivoque pouvant empêcher la compréhension du terme dans son sens précis et propre relevant du contexte socioculturel. L’objectif qu’il poursuit serait également de donner une plus large vision sur le mot. Ceci ne fait donc que confirmer l’importance du terme et le caractère sensible du tissu social. En se basant sur le fort et triste constat que ce lien d nos jours se fragilise et se trouve être en perpétuelle crise, on perçoit clairement le rôle prépondérant que joue l’animateur socioculturel dans la reconstruction et le maintien de ce lien social. En effet, son champ d’action s’élargit sur toute initiative visant à mobiliser des individus, des groupes, des collectivités en vue de la réappropriation des divers aspects de leur vie quotidienne. Il peut s’agir de leur culture (mode de vie, mœurs…) ou tout autre aspect lié à leur environnement socioculturel. Son action doit assurer de ce fait l’insertion sociale d’une certaine catégorie de populations et améliorer les relations sociales entre elles. Il contribue ainsi à la résolution des diverses crises sociales due à des raisons historiques, idéologiques et politiques. Il participe au plus large au rapprochement des considérations conflictuelles apparemment inconciliables en favorisant « l’intégration sociale » ce qui peut susciter et entretenir des inters-relations au sein de la collectivité afin de maintenir et de conforter chaque individu pris isolément dans un ensemble de "réseau" où l’acceptation de l’autre dans un environnement est chose aisée sans considération d’âge, de provenance, de religion ni couleur. Il milite donc pour la paix, la cohésion sociale. Les objectifs de ses activités d’animation s’inscrivent en prépondérance dans cette culture de tolérance et sans exclusions aucune. A la fin de cette seconde partie, l’auteur a balisé le terrain pour une théorie d’animation socioculturelle. Enfin, la troisième et dernière partie du texte est consacrée à la théorie de l’animation et son opportunité pour la société actuelle. Pour y arriver, l’auteur dans un premier temps a fait la glose de la théorie qui consisterait à « mettre en rapport » suivant des lois et des règles propres à un domaine de la connaissance. L’intérêt d’une telle théorie se justifie à travers le fait que son action vise un changement social qui peut contribuer à changer le cours des choses à partir de notre mentalité, axe névralgique de toute démocratie. Pour atteindre cet idéal social, l’auteur a suggéré les atouts (« pédagogie, visée éducative ») pouvant permettre aux animateurs de mener à bien sa mission. Les grands enseignements qui découlent de notre analyse nous permettent de constater le rôle important que joue l’animateur dans le sursaut d’une unité sociale, nécessaire pour tout processus démocratique et par ricochet du développement. Aussi reconnaît-on au texte le mérite d’opter pour le tissage des liens sociaux dont l'animateur est toujours la cheville ouvrière. La paix et la quiétude de la société en dépendent énormément. Néanmoins, force est de constater que cette perspective idéale reste simple théorie. Si l’on conçoit que le métier est peu connu du public et les moindres spécialistes formés en la matière manquent d’initiatives et pour la plupart subissent des revêtements professionnels en cours de chemin, n’est- on pas en droit de s’inquiéter sur l’avenir de cet corps de métier. Par conséquent, ne verserait-on dans la surenchère à prétendre une théorie pour un secteur dont le public demeure ignorant ? 
       
              Hormis les nombreuses critiques que nous pouvons qualifier de téméraires sur l’animateur et son métier, nous reconnaissons la portée sociale de son intervention. Des analyses faites un peu plus haut, on en retient son rôle prépondérant dans le maintien de l’unité sociale et son statut de médiateur actif qui transparaît clairement dans ses actions.

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