Afrique: problématique du développement

L’Afrique s’enfoncera toujours dans sa léthargie à indexer l’autre (l’occident) de ses nombreux déboires économiques, culturels, scientifiques. Quand bien même, il ne faut pas perdre de vue les échos exogènes, ceux endogènes impactent sensiblement tous les projets du développement entrepris sous les tropiques de l’Afrique. Hormis les considérations genre(les lois du marché sont établies par le capitaliste de l’outre-mer des, systèmes à effets de bombe à retardement nous sont proposés voire parfois imposés). La ce schéma la dimension humaine est omise. A tout ceci, vient conjoindre l’acculturation dû à l’envahissement des télévisions africaines des séries télénovelas et des habitudes vestimentaires exotiques propre à l’occident soutenues par une approche marketing sans pareil : la liste est longue. Aveuglement, l’Afrique est acquise à la cause capitaliste sous l’ombre dangereuse d’une mondialisation truquée, taillée à la mesure des grandes puissances qui se taillent toujours la part du lion :le plus fort est le roi et seul fait la loi ; sinon comment imaginer qu’au même moment où on parle de lutte contre la ségrégation raciale et d’autres considérations qui ternissent l’image de l’Homme, il existe bien des G(8-20…) jusqu’à l’infini, où l’on se retient du moins fait semblant de reconnaître que les pays africains quel que soit leur statut ou le qualificatif de sous-développé, pauvres, en voie du développement sont restés depuis près d’un siècle absents dans les plus grandes instances et moments de décisions. Des exemples bien palpables sautent à l’œil : L’ONU envoie des soldats de paix dits casse bleus et souvent décider d’escaldérat en absence d’un représentant en vertu d’un droit de veto pour tout un continent. Si récemment des velléités se manifestent dans ce sens, cela reste tout de même politique et de qui encore ? Celles d’un partenaire incongru et mal placé. Le paradoxe africain étonnera toujours : l’Afrique a fait l’économie du monde depuis le commerce transatlantique et ses corollaires et continue aujourd’hui d u reste de ses ressources minières. Stérile spectateur devant des scènes de violence sanguinaires dont les réalisateurs demeurent les « outsiders ». a la fois, ils mettent le feu et aussitôt jouent aux pompiers. Et pourtant les auteurs présumés des faits de crime de guerre et crime contre l’humanité résident en grande partie en Afrique à côté de la guerre Bush-Irak. Le nirvana d’une immoralité occidentale capitaliste transgresse les valeurs traditionnelles d’une Afrique ne décoller économiquement et scientifiquement qu’à partir de sa culture. Apparemment ce dernier point aussi est loin de préoccuper les dirigeants africains qui sont au pouvoir pour deux raisons : le ventre et son voisin.que c’est dommageable ! en effet, il n’est rare d’assister à des querelles intestinales ou encore de domaine intime. Par exemple, dans mon parlement, on y rencontre des boxeurs amateurs et professionnels accompagnés de tamtameurs. Triste spectacle des transfuges politiques. Ici, chez-nous, l’Himalaya de l’immoralité est atteinte. Des louches suite à des combines déloyales au sommet même de l’exécutif. Depuis la fameuse marche contre la corruption, on y croyait encore un peu au maître-mot « changement ». C’est tout ce que le peuple désire qu’on change leur condition de vie en améliorant au mieux. C’est piteux n’est-ce pas 50 ans d’indépendance au service et à la merci du chômage, des crises alimentaires, de l’érosion côtière, des inondations à n’en point finir. Pourtant, le principe du début était bien de changer tout ceci. Presque tous les chantiers engagés ont échoué : le coton, on entend plus parler, l’assainissement de l’économie a accédé aux dossiers CEN-SAD, L’achat des machines agricoles et pire récemment l’affaire ICC-Service. Ce dernier dossier a coûté le poste au ministre Armand ZINZINDOHOUE et le procureur de la République tous impliqués de près ou de loin d’une manière ou d’une autre. Conclusions le célèbre docteur a manqué de prophylaxie idoines pour soigner les maux dont souffre le pays.

BILLY SODOSSI ALBAIN JULIO
ARCHIVISTE-DOCUMENTALISTE
Communicateur
tel:+0022995267865

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